mercredi 14 septembre 2011

Un jour comme aujourd'hui!


Nous faisons mémoire de la Vénérable Marie Thérèse de Lamourous



Barsac, Gironde, 1er novembre 1754 – † Bordeaux 14 septembre 1836


Déclarée Vénérable le 21 décembre 1989




Prière pour demander une grâce par l'intercession


de la vénérable Marie Thérèse de Lamourous



"Dieu de bonté et d'amour miséricordieux,


qui veux non la mort du pécheur mais sa conversion et


qui, dans tes desseins de réconciliation et de pardon,


as été la source du zèle admirable



de ta servante Marie Thérèse de Lamourous,



je te remercie pour toutes les grâces


dont Tu l'as comblée et pour toutes celles


dont Tu as voulu qu'elle soit intermédiaire.



Manifeste sa sainteté en m'accordant la faveur


que je te sollicite aujourd'hui de toi par son intercession...

(Formuler ici la faveur sollicitée)

Je te le demande en m'appuyant sur les mérites


de Jésus Christ, ton fils et Notre Seigneur. Amen.






Marie-Thérèse Charlotte de Lamourous, fondatrice des Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde à Bordeaux en 1801.


Marie Thérèse de Lamourous ouvre une maison d’accueil pour les prostituées désireuses de changer de vie : c’est la Miséricorde de Bordeaux, d’où sortent celles de Libourne, de Cahors, de Laval et de Varsovie.


Marie-Thérèse de Lamourous naît à Barsac, le 1er novembre 1754, de vieille souche bordelaise par son père ; sa mère se rattache à la plus distinguée noblesse. Elle est l’aînée de 6 enfants.


Nous sommes en 1789 et Bordeaux connaît le « fanatisme » de la Révolution et la résistance catholique. Marie Thérèse de Lamourous occupe, dans l’histoire religieuse de ce temps, une place importante. Alors âgée de 35 ans, mûrie par les épreuves, mue par une grande force intérieure, douée d’une intelligence ouverte et avisée, son grand dynamisme va lui permettre de maîtriser des situations difficiles.


Très liée à l’élite du Clergé bordelais, elle s’engage au service des Prêtres réfractaires. Un décret du 16 avril 1794 oblige les nobles à s’éloigner des places fortes et des villes maritimes. Marie-Thérèse et son père se retirent au Pian-Medoc.


Le domaine de l’Ermitage couvre de nombreux hectares de bois, prairies, vignes. La Révolution à peine achevée, Mademoiselle de Lamourous, sur les conseils du Père Chaminade, son Directeur spirituel depuis 1784, se consacre au relèvement moral et à la réinsertion sociale des femmes que la misère avait contraintes à la prostitution pour survivre.


Une amie de Mademoiselle de Lamourous, Jeanne Pichon de Longueville avait ouvert un « asile » aux femmes qui, poussées par le repentir, espéraient échapper au « sinistre milieu ». Marie-Thérèse avait une telle horreur de ces femmes, qu’elle s’imposait de longs détours pour ne pas les rencontrer. Cependant, elle fait taire ses sentiments et accepte d’aller voir ces pauvres femmes.


Dès qu’elle se trouve parmi elles, sa répugnance à leur égard disparaît : un torrent de paix inonde son âme. Mademoiselle de Lamourous leur serre la main et ce geste familier attire l’estime des « repenties ». Pourtant elle hésite encore et retourne à son Ermitage. Son Directeur spirituel la laisse libre. Un songe l’aide à se décider : elle voit le jugement dernier où les « repenties » avant de tomber dans l’abîme lui lancent ce reproche : « Si vous étiez venue, nous serions sauvées »… Marie-Thérèse part aussitôt, bien que malade et incapable de faire la route à pied. Elle monte sur une ânesse pour se rendre à Bordeaux. Se contentera-t-elle d’une simple visite ? Elle craint… et désire un acte d’héroïsme.


En arrivant à Bordeaux, Marie-Thérèse, accompagnée du Père Chaminade visite à nouveau les « repenties ». Les débuts de l’ Oeuvre sont difficiles. Se fiant à la Providence, Marie-Thérèse ne refuse aucune des personnes qui demandent refuge… Mademoiselle de Lamourous sut faire partager le secret de son Oeuvre. Mademoiselle de Lamourous devint fondatrice d’une Congrégation religieuse à la demande de ses collaboratrices, elles étaient quatorze religieuses à sa mort, en 1836, et la maison abritait 190 « pénitentes ». Au fil des années, l’accueil des prostituées s’élargit à celui des jeunes femmes en difficultés personnelles et familiales graves.

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