jeudi 15 septembre 2011

Avec Marie, Notre Dame des Douleurs



"Ô vous qui passez par le chemin,

regardez et voyez

s'il est une douleur semblable à ma douleur".



Lamentations1,12

mercredi 14 septembre 2011

Un jour comme aujourd'hui!


Nous faisons mémoire de la Vénérable Marie Thérèse de Lamourous



Barsac, Gironde, 1er novembre 1754 – † Bordeaux 14 septembre 1836


Déclarée Vénérable le 21 décembre 1989




Prière pour demander une grâce par l'intercession


de la vénérable Marie Thérèse de Lamourous



"Dieu de bonté et d'amour miséricordieux,


qui veux non la mort du pécheur mais sa conversion et


qui, dans tes desseins de réconciliation et de pardon,


as été la source du zèle admirable



de ta servante Marie Thérèse de Lamourous,



je te remercie pour toutes les grâces


dont Tu l'as comblée et pour toutes celles


dont Tu as voulu qu'elle soit intermédiaire.



Manifeste sa sainteté en m'accordant la faveur


que je te sollicite aujourd'hui de toi par son intercession...

(Formuler ici la faveur sollicitée)

Je te le demande en m'appuyant sur les mérites


de Jésus Christ, ton fils et Notre Seigneur. Amen.






Marie-Thérèse Charlotte de Lamourous, fondatrice des Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde à Bordeaux en 1801.


Marie Thérèse de Lamourous ouvre une maison d’accueil pour les prostituées désireuses de changer de vie : c’est la Miséricorde de Bordeaux, d’où sortent celles de Libourne, de Cahors, de Laval et de Varsovie.


Marie-Thérèse de Lamourous naît à Barsac, le 1er novembre 1754, de vieille souche bordelaise par son père ; sa mère se rattache à la plus distinguée noblesse. Elle est l’aînée de 6 enfants.


Nous sommes en 1789 et Bordeaux connaît le « fanatisme » de la Révolution et la résistance catholique. Marie Thérèse de Lamourous occupe, dans l’histoire religieuse de ce temps, une place importante. Alors âgée de 35 ans, mûrie par les épreuves, mue par une grande force intérieure, douée d’une intelligence ouverte et avisée, son grand dynamisme va lui permettre de maîtriser des situations difficiles.


Très liée à l’élite du Clergé bordelais, elle s’engage au service des Prêtres réfractaires. Un décret du 16 avril 1794 oblige les nobles à s’éloigner des places fortes et des villes maritimes. Marie-Thérèse et son père se retirent au Pian-Medoc.


Le domaine de l’Ermitage couvre de nombreux hectares de bois, prairies, vignes. La Révolution à peine achevée, Mademoiselle de Lamourous, sur les conseils du Père Chaminade, son Directeur spirituel depuis 1784, se consacre au relèvement moral et à la réinsertion sociale des femmes que la misère avait contraintes à la prostitution pour survivre.


Une amie de Mademoiselle de Lamourous, Jeanne Pichon de Longueville avait ouvert un « asile » aux femmes qui, poussées par le repentir, espéraient échapper au « sinistre milieu ». Marie-Thérèse avait une telle horreur de ces femmes, qu’elle s’imposait de longs détours pour ne pas les rencontrer. Cependant, elle fait taire ses sentiments et accepte d’aller voir ces pauvres femmes.


Dès qu’elle se trouve parmi elles, sa répugnance à leur égard disparaît : un torrent de paix inonde son âme. Mademoiselle de Lamourous leur serre la main et ce geste familier attire l’estime des « repenties ». Pourtant elle hésite encore et retourne à son Ermitage. Son Directeur spirituel la laisse libre. Un songe l’aide à se décider : elle voit le jugement dernier où les « repenties » avant de tomber dans l’abîme lui lancent ce reproche : « Si vous étiez venue, nous serions sauvées »… Marie-Thérèse part aussitôt, bien que malade et incapable de faire la route à pied. Elle monte sur une ânesse pour se rendre à Bordeaux. Se contentera-t-elle d’une simple visite ? Elle craint… et désire un acte d’héroïsme.


En arrivant à Bordeaux, Marie-Thérèse, accompagnée du Père Chaminade visite à nouveau les « repenties ». Les débuts de l’ Oeuvre sont difficiles. Se fiant à la Providence, Marie-Thérèse ne refuse aucune des personnes qui demandent refuge… Mademoiselle de Lamourous sut faire partager le secret de son Oeuvre. Mademoiselle de Lamourous devint fondatrice d’une Congrégation religieuse à la demande de ses collaboratrices, elles étaient quatorze religieuses à sa mort, en 1836, et la maison abritait 190 « pénitentes ». Au fil des années, l’accueil des prostituées s’élargit à celui des jeunes femmes en difficultés personnelles et familiales graves.

nous sommes en fête!






« Aujourd’hui notre Seigneur Jésus Christ est en croix et nous sommes en fête, afin que vous sachiez que la croix est une fête et une célébration spirituelle.



Jadis la croix désignait un châtiment, maintenant elle est devenue objet d’honneur.


Autrefois symbole de condamnation, la voici maintenant principe de salut. Car elle est pour nous la cause de biens innombrables : elle nous a délivrés de l’erreur, éclairés dans les ténèbres et réconciliés avec Dieu ; nous étions devenus pour lui des ennemis et de lointains étrangers, et elle nous a rendu son amitié et rapprochés de lui.


Elle est pour nous la destruction de l’inimité, le gage de la paix, le trésor de mille biens ;



Grâce à elle, nous n’errons plus dans les déserts, car nous connaissons le vrai chemin. Nous ne demeurons plus hors du palais royal, car nous avons trouvé la porte.


Nous ne craignons pas les armes enflammées du diable, car nous avons découvert la fontaine.



Grâce à elle, nous ne sommes plus dans le veuvage, puisque nous avons retrouvé l’Époux. Nous n’avons pas peur du loup, car nous avons le bon pasteur.



Grâce à la croix, nous ne redoutons pas l’usurpateur, puisque nous siégeons aux côtés du roi. Voilà pourquoi nous sommes en fête en célébrant la mémoire de la croix.




Saint Paul lui-même nous invite à la fête en l’honneur de la croix…"




Saint Jean Chrysostome ( 345 / 407 )




mardi 13 septembre 2011

Une parole de Jean Chrysostome



« N’entends-tu pas cette parole du Seigneur : Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux (Mt 18, 20) ? Et là où un peuple aussi nombreux est uni par le lien de la charité, le Seigneur ne serait pas présent ? J’ai sa garantie : est-ce à ma propre force que je fais confiance ? Je possède sa parole : voilà mon appui, voilà ma sécurité, voilà mon havre de paix. Que l’univers se soulève, je possède cette parole, j’en lis le texte : voilà mon rempart, voilà ma sécurité. Quel texte ? Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps (Mt 28, 20).



Le Christ est avec moi, que vais-je craindre ? Même si les flots de la mer ou la colère des puissants s’élèvent contre moi, tout cela est aussi peu de chose pour moi qu’une toile d’araignée. Et sans l’amour que j’ai pour vous, je n’aurais pas refusé de partir aujourd’hui même. Car je ne cesse de dire : Seigneur, que ta volonté soit faite (Mt 6, 10). Non pas ce que veut un tel ou un tel, mais ce que tu veux. Telle est ma tour, telle est ma pierre inébranlable, tel est mon appui immuable. Si c’est la volonté de Dieu que cela arrive, que cela arrive ! S’il me veut ici, je le bénis ; s’il m’appelle ailleurs, je le remercie. «



Extrait de l’homélie « l’Église est plus forte que le ciel »



Jean Chrysostome





Jean est né à Antioche sur l’Oronte, au milieu du quatrième siècle. Il s’apprêtait, après ses études, à suivre une carrière de haut fonctionnaire impérial. Mais il est attiré par la vie érémitique. L’ascèse, les privations affaiblissent sa santé. Il retourne à Antioche où il est ordonné diacre en 381, puis prêtre en 386.
Brillant, Jean attire des foules nombreuses. Son éloquence lui vaudra, après sa mort, le surnom de Chrysostome, ce qui veut dire « bouche d’or ». Il est ordonné évêque de Constantinople, contre son gré, le 26 février 398.
Jean se met alors à vouloir réformer l’Église et la société. Il suscitera l’hostilité de nombreuses personnes, en particulier de Théophile d’Alexandrie et de l’impératrice Eudoxie. Les manigances de Théophile lui vaudront d’être condamné à l’exil au synode du Chêne (403). C’est à ce moment-là qu’il prononce le discours qui suit. La mobilisation de la communauté chrétienne lui vaudra cependant d’être rappelé d’exil dès le lendemain. Ce ne sera pourtant que partie remise. Jean mourra en exil le 14 septembre 407.

jeudi 8 septembre 2011

Prions avec Marie




« S’adresser hardiment à celle qui est la plus imposante, parce qu’aussi elle est la plus maternelle. A celle qui est infiniment au-dessus de nous, parce qu’elle est infiniment parmi nous.



A celle qui est la mère et la reine des anges, parce qu’elle est aussi la mère te la reine des hommes. A celle qui est infiniment joyeuse, parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse. Septante et sept fois septante, douloureuse.






A celle qui est Marie, parce qu’elle est pleine de grâce. A celle qui est pleine de grâce, parce qu’elle est avec nous. A celle qui est avec nous parce que le Seigneur est avec elle ».





Charles Péguy

lundi 5 septembre 2011

Mère Teresa, priez pour nous.



La vie est une chance, saisis-la.

La vie est beauté, admire-la.

La vie est béatitude, savoure-la.

La vie est un rêve, fais-en une réalité.

La vie est un défi, fais-lui face.

La vie est un devoir, accomplis-le.

La vie est un jeu, joue-le.

La vie est précieuse, prends-en soin.

La vie est une richesse, conserve-la.

La vie est amour, jouis-en.

La vie est un mystère, perce-le.

La vie est promesse, remplis-la.

La vie est tristesse, surmonte-la.

La vie est un hymne, chante-le.

La vie est un combat, accepte-le.

La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.

La vie est une aventure, ose-la.

La vie est bonheur, mérite-le.

La vie est la vie, défends-la.


Mère Teresa

jeudi 1 septembre 2011

Bonne rentrée!

"Avance au large" (Luc.5, 1-11)... la liturgie de ce jour nous met sur le chemin ...
les souvenirs de l'été, les liens tissés, les belles journées de la jeunesse à Madrid,
cette marée de foi et d' enthousiasme... un trésor où nous viendront puiser tout au long des mois à venir.

"Avance au large"... "Ose poser un geste de pardon un peu fou, réaliser un rêve à peine ébauché, libérer une parole de tendresse captive depuis si longtremps... Accueille la vie, ma vie offerte comme au premier jour de la création. Tu as été crée à mon image pour me ressembler, je sais de quoi tu es pétri! Ne crains pas, "je suis la profondeur de ta profondeur" et je suis Amour"(P. Xavier Thévenot).

"Avance au large"...et bonne rentrée