mercredi 18 mai 2011

Notre Dame de Fatima à Fabero




A Fabero nous avons eu un Triduum les 10, 11, 12 Mai.

Temps d' adoration du Saint Sacrement, une conférence sur Fatima donnée par un jeune prêtre : Le P. César et la célébration Eucharistique.

Beaucoup de personnes ont participé au Triduum, et le 13 mai il y a eu la procession dans el "Poblado" , avec la statue de la Vierge de Fatima, et la bannière...


Les gens avaient décoré leurs maisons avec fleurs, images de Marie, et drapeaux que nous avions confectionné et proposés à ceux qui le désiraient ( une cinquantaine de voisins).


L'orage menacé avant la procession , mais Marie ne pouvait pas nous laisser sans l'honorer en faisant le tour du "Poblado"... alors le soleil est venu briller pendant toute la procession.

Merci Marie!


Marie nous te confions toutes nos familles, nous te confions le monde.

Notre Dame de Fatima priez pour nous!

dimanche 15 mai 2011

Prière pour les vocations

Prière du Pape Jean-Paul II pour les vocations

Seigneur Jésus qui, au cours de ton pèlerinage sur les routes de Palestine,
as choisi et appelé les apôtres et leur as confié la tâche
de prêcher l'Évangile, de guider les fidèles, de célébrer le culte divin,
fais qu'aujourdhui aussi, ton Église ne manque pas
de nombreux prêtres saints qui annoncent à tous
les fruits de ta mort et de ta résurrection.

Esprit Saint, toi qui sanctifies l'Église
par la constante effusion de tes dons,
insuffle dans le coeur de ceux qui sont appelés à la vie consacrée
une intime et forte passion pour le Royaume,
afin que, grâce à un «oui» généreux et inconditionnel,
ils mettent leur existence au service de l'Évangile.

Vierge très sainte, toi qui sans hésiter
t'es offerte toi-même au Tout-Puissant
pour la réalisation de son dessein de salut,
éveille la confiance dans le coeur des jeunes
afin qu'il y ait toujours des pasteurs zélés
qui guident le peuple chrétien sur la voie de la vie,
et des âmes consacrées capables de témoigner
par la chasteté, la pauvreté, et l'obéissance,
de la présence libératrice de ton Fils ressuscité.
Amen

(du Vatican, le 14 septembre 2000)



vendredi 13 mai 2011

Bonne fête!




Le 13 mai, le Portugal célèbre la fête de la première apparition de la Vierge à Fátima, un petit bourg retiré loin de l'agitation des grandes villes, où Elle apparut sept fois à trois petits enfants : Jacinthe, François et Lucie.



Comment cette grande fête est-elle célébrée en France par les communautés portugaises?


Le pape Benoît XVI s'est rendu au Sanctuaire de Fátima où il a présidé les cérémonies religieuses du 13 mai 2010. Sa visite a succédé à celle du pape Jean Paul II dix ans auparavant.



Cette fête est très importante au Portugal et elle est aussi célébrée partout en France, le dimanche le plus proche du 13 mai. Oui, elle est très importante pour les tous portugais. Ils ont une dévotion très forte pour la Sainte Vierge. Ils organisent pour Elle de grandes choses ! C’est un moment précieux qui permet à tous les participants de se retrouver, de faire connaissance, de discuter et d’échanger leurs expériences.


Bonne fête à tous!

mardi 3 mai 2011


















"La Miséricorde au coeur de nos familles"



Enseignement donné par le P. Husson Christophe assomptionniste



au cours de cette journée de pèlerinage



animée par les soeurs de Marie Joseph et de la Miséricorde

Nous tous qui sommes en pèlerinage, en cette Solennité de la Divine Miséricorde ; comment ne pas être pleinement communion d’esprit e t de coeur avec la foule immense de pèlerins venue de tous pays rassemblés en ce moment même à Rome pour la Béatification du pape Jean-Paul II ?


Certes, nous ne faisons pas partie de ceux et celles qui s’y sont rendus ; mais notre démarche toute cette journée ; parla marche, l’écoute de la Parole, la prière, le silence, tout cela contribue pleinement à rendre hommage au don que notre Seigneur a fait à son Église par ce Pape qui a tant marqué. Chacun et chacune garde en sa mémoire des paroles, des gestes, des attitudes de Jean Paul II.


Toute cette journée nous méditons sur « la miséricorde au coeur de nos familles »… en prenant appui sur la Parole de Dieu. Notre première étape nous invite à contempler la Sainte Famille, modèle de toute famille humaine. Le passage de l’Écriture que nous avons entendu nous est familier. L’Évangéliste Saint Mathieu nous décrit l’annonce de l’ange faite à Joseph.

La scène qui se joue dans ce passage et qui relie notre marche, c’est de voir comment s’est géré l'inattendu de Dieu pur Joseph.


Ce dernier en effet, avait assez d’éléments pour répudier Marie son épouse. Notons d’ailleurs qu’il ne souhaite pas le faire publiquement, mais en secret… tout en la respectant. Joseph, la figure de l’homme juste par excellence devant les faits qui bouleverse le plan établi, ne fait pas de scandale, n’entre pas en jugement contre son épouse mais prend le parti de régler la situation en toute discrétion. C’est l’intervention de l’Ange qui lui fera consentir à la volonté de Dieu si surprenante pour garder Marie auprès de lui avec l’enfant à naître dans la personne de Jésus.

En quelque sorte, Joseph nous montre le chemin à suivre pour faire et vivre la miséricorde en actes. Tous et toutes, célibataires, ou mariés ; religieux, religieuses, prêtres, nous avons au coeur de notre famille, au coeur de notre communauté de vie tant de situations conflictuelles plus où moins fortes…Tant de blessures qui font mal et qui nous rendent parfois comme prostrés sur nous-mêmes.

Contemplons Jésus qui n’a pas cessé d’être miséricorde et amour pour s’es contemporains… Contemplons Joseph qui consent pleinement à ce que Dieu veut pour lui et la famille qu’il est entraide à bâtir. Contemplons Marie qui est là, tout le temps présente, sans cesse dans son OUI total ne désirant que la volonté du Père des Cieux.

Les faux pas et les ratés ; les reculs… n’enlèvent rien à l’amour que Dieu a pour chacun de ses enfants. Personne n’est appelé à réussir… pour réussir ; par contre chacun est convié à fonder, à enraciner le chois qu’il a posé un dans la liberté de son OUI. Aucune de nos familles humaines et aucun de nos couples n’atteindra pleinement l’image de la sainte Famille ; mais aucune nos plus ne doit désespérer d’arriver en toute confiance avec l’aide du Seigneur dans la prière…


Avec Jean Paul II, dans une même prière confiante, croyons en la force de l’amour et du pardon. Croyons en la Miséricorde !







dimanche 1 mai 2011

Fête de la Miséricorde Divine



En ce jour où Benoît XVI béatifie Jean-Paul II, nous ne pouvons pas faire autrement que de réfléchir ensemble sur cet aspect de Dieu que Jean-Paul II affectionnait tant : celui de la Divine Miséricorde.Pas facile de croire en la résurrection et pas facile non plus de croire en la divine miséricorde. Et pourtant c’est le pari à faire ce matin que de lier les deux convictions à l’aide de l’évangile que nous avons lu.



Et tout d’abord, pourquoi ce récit évangélique attache-t-il autant d’importance au corps du Christ ressuscité, alors que les disciples avaient vécu avec le Christ, ils avaient du lui serrer la main bien des fois ? Car on ne peut dénier qu’il s’y attache, au point de mettre tous nos sens à contribution.Le premier sens interpellé est celui de la vue : Jésus leur montra ses mains et son côté ; les disciples disent à Thomas « nous avons vu le Seigneur », et Thomas de répondre « si je ne vois pas dans ses mains ».




C’est un appel à contempler le Christ qui nous est lancé là.




Même après sa mort et sa résurrection, le Christ garde en sa chair la marque des clous dans ses mains et du coup de lance dans son cœur : marque indélébile tout comme ces cicatrices qui ne s’effacent pas au fil des temps et qui font mesurer la profondeur de la blessure.




Mais avec quel regard faut-il contempler ces marques ? Avec un regard de miséricorde, de la même miséricorde que celle qui a provoqué ces plaies. Il y a là comme un échange de deux miséricordes : celle de Dieu et celle de l’homme. Un peu comme Mère Theresa de Calcutta : elle a illuminé le monde parce qu’elle VU tous ces moribonds dans son regard de miséricorde. Elle les a regardés avec ce même regard que le Christ regarde bon nombre d’hommes ...




Mais pourquoi ce regard de miséricorde en contemplant ces plaies ? Tout simplement parce qu’elles signifient à quel point le Christ a voulu nous aimer. Alors notre regard doit être le même mais en retour : celui de la miséricorde, c’est à dire de l’action de grâce, de remerciement au Christ qui nous a aimés jusque là. Et quiconque croise ensuite notre regard doit pouvoir y lire le fruit de notre contemplation et de notre méditation.




J’aime beaucoup cette idée du Père Zundel : notre regard doit transparaître la présence du Christ. Pas besoin de paroles pour parler du Christ : on doit pouvoir le lire dans notre regard. Mais Jésus fait appel à un second sens : celui du toucher. Voir le Christ ressuscité ne suffit pas à Thomas (et peut-être à nous-mêmes) : il lui faut le toucher. St Jean nous dit « ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nos mains ont touché du verbe de vie, nous vous l’annonçons ». Nous avons parfois besoin de preuves tangibles : un peu comme des aveugles pour qui toucher est la seule façon de faire entrer une forme dans leur cœur et dans leur esprit. Mais ce n’est pas toucher n’importe quoi : c’est toucher les plaies du Christ ; celles-là mêmes d’où est sortie la miséricorde du Christ. Toucher c’est prendre la dimension de la gravité du péché


Toucher c’est prendre la dimension de notre misère pour mieux accueillir la miséricorde du Christ. On peut dire que Thomas est allé jusqu’au cœur de la présence du Christ, il a touché sa chair vivante, il a touché un homme et il a découvert dans cette expérience unique que cet homme était Dieu. La miséricorde de Dieu est remarquable, car c’est celui qui avait douté, c’est celui qui ne voulait pas croire à la simple vue du Christ ressuscité mais qui voulait toucher ses mains, c’est à celui-là qu’a été fait ce cadeau extraordinaire, unique, de pouvoir mettre la main dans le cœur de Dieu.


Dieu a cette délicatesse, cette merveille de tendresse et de miséricorde, pour celui qui, d’une certaine manière, était resté éloigné du mystère qui lui était témoigné mais qui cherchait à l’approfondir. Voir, toucher, deux chemins qui pourraient nous conduire à eux-seuls sur le chemin de la foi au Christ ressuscité. Et pourtant, un des messages de ce passage de l’évangile c’est de nous montrer que cela probablement ne suffit pas.


La foi et l’espérance peuvent nous y conduire, mais comme le dit St Paul elles passeront ( 1Co 13 :13). Alors quel autre chemin prendre pour accéder à la foi : la charité, car elle ne passe jamais. Cela me rappelle une interview du cardinal Barbarin qui disait « je ne m’occupe pas tellement de remplir les églises du diocèse de Lyon, parce que cela ne sert à rien. La première chose à faire, c’est de remplir les cœurs d’amour, et la source de cet amour est en Dieu ». Quand les cœurs aiment, ils cherchent à en remonter la source pour en éprouver la pureté et la vérité.


Monastère de Tamié