samedi 26 février 2011

Journée de préparation au Mariage




La Maison Miséricorde a été le cadre de la journée de Préparation au Mariage des paroisses du Pian Médoc et Parempuyre.

" Le mariage, une belle aventure...
Une aventure qui se prépare. Le sacrement de mariage n'est pas une formalité, mais une richesse inestimable et un appui pour toute la vie".

Merci à l'équipe de préparation avec le prêtre de la paroisse et à chacun des participants.

Nous avons fini en priant ensemble.....


Seigneur, nous nous aimons et te confions notre amour.
Aide-nous à nous aimer plus encore.
Favorise notre espérance et augmente notre générosité.
Fortifie nos serments, donne souffle à notre liberté.
Nous nous sommes choisis,
mais nous savons que nous ne sommes pas les plus forts.
Toi seul peux soutenir notre volonté et rendre plus large nos consentements.
Laisse notre vie courir son rêve avec l'élan renouvelé des commencements.
Que la joie toujours déborde sur l'habitude et

que l'intelligence triomphe des fatigues de la journée.
Nous nous offrons avec ardeur :
enseigne-nous la constance.
Fais de nos sentiments
cette force grave et légère qui prépare
un lendemain à chaque jour,
mais s'étonne de chaque instant comme s'il était unique.
Que nous marchions côte à côte,
allant d'étonnement en étonnement,
et d'offrande en plus belle offrande.
Que nous demeurions l'un pour l'autre,
douceur, secours, pardon et simplicité de paroles.
Ne laisse pas faner notre tendresse,
mais rends-la sûre et belle comme l'ascension d'un jour.
Augmente notre intimité,
tisse-là de mystères et de confidences,
mais fais que nous ayons assez d'amour pour l'offrir à la terre
que déchirent le mépris et l'abandon ;
que notre joie ne se donne pas,
comme le malheur, une face de solitude.
Exhorte-là à être partout, pour toutes et tous,
une source, une table ouverte, un geste d'ample fraternité.
Amen.







dimanche 6 février 2011

Avec tous les "Foyers de Charité"


Trente ans après sa mort et alors que son dossier en béatification est désormais à l’étude à Rome, la mystique de Châteauneuf-de-Galaure, inspiratrice des Foyers de charité, continue de susciter une dévotion impressionnante. Rien, pourtant, de la vie de cette fille d’agriculteurs espiègle, simple et peu instruite, rongée par une encéphalite et alitée pendant cinquante-trois ans, ne laissait présager une telle aura. Trente ans après sa mort, le 6 février 1981, alors que son dossier de béatification est désormais à l’examen à Rome, le flot de pèlerins n’a pourtant jamais tari vers La Plaine (Drôme), la ferme où elle vécut.
Extrait du Journal "La croix"Marthe Robin (Photo : Foyers de charité) Céline HOYEAU, à Chateuneuf-de-Galaure (Drôme)

vendredi 4 février 2011

Sainte Véronique

"Sainte Véronique" Vitrail de la chapelle de "La Miséricorde" ( Bordeaux )

Selon la tradition chrétienne, Véronique est une sainte femme juive qui aurait essuyé le visage et la sueur du Christ alors que Celui-ci s’affaisse sous la croix, lors de Sa montée au Calvaire Le morceau d’étoffe blanche (son voile) dont elle se servit aurait gardé l’empreinte de la face de Jésus.. Le « voile de Véronique » deviendra rapidement une des principales reliques du christianisme et sera conservée, dès le VIII siècle, à Saint-Pierre de Rome.

La représentation de sainte Véronique n’a pas varié depuis le XIII siècle : elle est vêtue en matrone et tient devant elle, à deux mains, un fin voile portant le visage de Jésus. Par contre le visage du Christ est serein, soit portant la couronne d’épines, notamment à partir du XIV siècle.

Avec Véronique, faisons-nous proches de tous ceux qui connaissent la douleur de l’échec, la mort par condamnation et les railleries du peuple qu’aurait écouté un souverain détenteur de pouvoir, la maladie où un geste plein de douceur redonne espoir. Tous ceux qui sont proches des plus pauvres , des démunis ne sont-ils pas eux aussi image de Dieu ? Cela renvoie au texte du Matthieu 25, 35-36 : « Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m ‘avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu… ».


mardi 1 février 2011

Bonne fête de la Présentation

La Présentation du Seigneur

Célébrée dès le IIIe siècle à Jérusalem, la fête de la Présentation du Seigneur est fixée au 2 février (quarante jours après le 25 décembre) par le calendrier Justinien vers l'an 430.

Une catéchèse de Mgr Christian Kratz

La fête de la Présentation de Jésus au temple appelle de notre part une triple attitude :

1) Une attitude d'émerveillement.
Pour apprécier à sa juste valeur le don que Dieu nous fait en Jésus, il faut à nouveau nous laisser surprendre par l'incroyable et retrouver cette capacité d'émerveillement que nos richesses, le matérialisme ambiant et la frénésie de consommation ont tendance à émousser. Nous n'aurons jamais fini de comprendre à quel point nous sommes aimés et jusqu'où Dieu est allé pour nous libérer. Le pire réside peut-être dans l'habitude, nous "savons" depuis longtemps, cela ne nous touche plus beaucoup, nous ne consentons plus à laisser vivre notre coeur d'enfant, un coeur aimant, pauvre et disponible qui sait accueillir et se réjouir du cadeau de la vie et de la présence de Dieu donnant sens, profondeur et cohérence à l'existence humaine.

2) Une attitude d'offrande.
Tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, nous l'avons reçu ! Nous n'en sommes pas propriétaires, mais gestionnaires ! Il nous faut le "rendre" à Dieu dans l'action de grâce et la louange, aux autres dans la solidarité et le partage. Le baptême chrétien nous a fait "prêtres", c'est-à-dire hommes et femmes désireux "d'offrir leur vie en sacrifice saint capable de plaire à Dieu." Parce que Dieu nous a tout donné, il attend une réponse radicale de notre part, il n'attend pas "quelque chose", il nous attend, il nous veut tout entiers au service de l'amour et de la vie.

3) Une attitude d'espérance.
Malgré toutes les incertitudes et toutes les épreuves qui affectent notre existence humaine, nous savons que notre vie a un sens, une signification et une direction. Nous venons de l'Amour, nous marchons vers un formidable rendez-vous d'amour et nous sommes sur terre pour apprendre à aimer. Cette espérance-là, nous en vivons et nous en témoignons en paroles et en actes car déjà nous voyons apparaître dans la grisaille des jours "les cieux nouveaux et la terre nouvelle" où l'Amour sera définitivement vainqueur.

Mgr Christian Kratz est évêque auxiliaire de Strasbourg