lundi 25 avril 2011

Bientôt la fête de la Miséricorde


Il y a 11 ans, le Pape Jean Paul II avait instauré le 2ème Dimanche de Pâques

le Dimanche de la Miséricorde.

Et cette année, il sera Béatifié à Rome

le Dimanche de la Miséricorde, le 1er mai 2011...

Nous n'aurons pas tous la possibilité de nous rendre à Rome pour ce grand moment de joie...

Pourquoi ne pas fêter la Miséricorde

en union avec la Béatification de Jean-Paul II

dans le Médoc ?

Les Soeurs de Marie Joseph et de la Miséricorde

proposent à toutes les personnes qui le désirent de venir

marcher, prier, chanter, célébrer l'Eucharistie...

le Dimanche 1er mai...

Samedi 30 avril : Veillée « N’ayez pas peur »

A 20h30 à l’Ermitage Lamourous (Le Pian Médoc)

Le dimanche 1er mai : Marche de la Miséricorde

Voir l'affiche

Voir le dépliant

Plus d'infos sur la fête de la Miséricorde au Pian Médoc


N'hésitez pas à faire passer l'info… Merci...

Et rendez vous à la Miséricorde le 1er mai au Pian Médoc

samedi 23 avril 2011

Dans l'attente de la résurrection...

"Nous voici en présence d'une peinture murale surprenante par la présence de Marie dans une scène où apparaît le Christ ressuscité. cette oeuvre du XIII s. se trouve au monastère copte Saint Antoine, au nord est de l'Egypte."



L'auteur, anonyme, est appelé "le maître du cycle pascal".


Par la médiation de Marie, c'est l'humanité entière, symbolisée par la femme prosternée, qui reçoit la bénédiction du christ ressuscité et qui entre pour toujours dans la joie du Mystère de pâques..."

mensuel "feu et lumière"



"Oui, soyons des témoins de la joie de Dieu, de cette joie qui n’est pas simple optimisme mais qui est joie de la Résurrection, joie de celui qui, comme les disciples d’Emmaüs, a rencontré le Christ sur son chemin.


Joie de l’espérance, joie de la miséricorde et du pardon reçu et donné...


Maintenant je vais à toi, Père, et cependant je continue en ce monde


à dire ces choses pour qu’ils aient en eux ma joie dans sa plénitude. "(Jn 17, 13)



La joie pascale comme fruit de l’espérance. Conference de dom Victor, abbé (abbaye-tamie.com)


vendredi 22 avril 2011

L'attente silencieuse


L’attente silencieuse
Saint Matthieu 28,1-10



Après le sabbat, à l’heure où commençait le premier jour de la semaine, Marie Madeleine et l’autre Marie vinrent faire leur visite au tombeau de Jésus. Et voilà qu’il y eut un grand tremblement de terre ; l’ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme la neige. Les gardes, dans la crainte qu’ils éprouvèrent, furent bouleversés, et devinrent comme morts. Or l’ange, s’adressant aux femmes, leur dit : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez voir l’endroit où il reposait. Puis, vite, allez dire à ses disciples : ’Il est ressuscité d’entre les morts ; il vous précède en Galilée : là, vous le verrez ! ’ Voilà ce que j’avais à vous dire. » Vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »



Prière d’introduction C’est le Samedi Saint. Seigneur, ton corps a été placé dans le tombeau. Seigneur, aide-moi pendant cette méditation à me préparer à la Résurrection. Je viens vers toi dans la prière, dans une attente silencieuse et patiente de la nouvelle aube de Pâques, sachant que ce qui semble être la fin est en fait le début d’une ère nouvelle. Seigneur, viens à moi dans cette prière ; aide-moi à saisir l’importance de ta mort et de ta résurrection.



Demande Seigneur, aide-moi à comprendre d’une manière plus profonde la gloire de ta résurrection.




Points de réflexion


1. Le silence. L’agitation de l’arrestation, le procès et la crucifixion de Jésus sont passés. Le Sabbat naît silencieux et serein. Le ciel est calme. Beaucoup de choses se sont produites ces deux derniers jours. Aujourd’hui est un jour d’attente tranquille, de méditation, un jour pour se rendre en un endroit isolé et contempler la perte d’un ami et d’un maître. La vie ne sera plus jamais la même. Samedi Saint est un jour pour assimiler, faire nôtre tout ce qui s’est passé. C’est un jour de douleur et d’espoir. Ne laissons pas le Samedi Saint se dérouler comme n’importe quel autre jour, juste comme un jour entre deux. En ce jour, enveloppons-nous d’un silence de recueillement.


2. Avant la Résurrection. Pour les disciples, tout est fini. Jésus est mort. Ils n’entendront plus sa voix familière et n’écouteront plus sa prédication puissante. Ils ne le verront plus faire de miracle ou guérir un malade. Pour eux, il n’y avait pas l’espoir de la résurrection telle que nous le comprenons de ce côté-ci de l’histoire. Pour eux il y avait la passion et la mort et toute l’histoire se terminait là. Les femmes sont allées au tombeau pour embaumer le corps d’un homme mort. Pour elles, il n’y avait aucun espoir qu’il serait vivant. Elles n’ avaient même pas la notion la plus vague qu’il pourrait être vivant.


3. Rappelons-nous les paroles du Christ. Maintenant, les pièces du puzzle se rassemblent. Jésus avait tout expliqué avant sa mort. Il savait ce qu’il devait souffrir et il savait qu’il se relèverait. Pourquoi les disciples étaient-ils si lents à comprendre ? Jésus leur a parlé simplement, pourtant leurs esprits n’étaient pas prêts à comprendre. C’est seulement rétrospectivement qu’ils comprennent clairement et distinctement ce que Jésus leur avait dit. Rappelons-nous les paroles du Christ. Est-ce que mon esprit est fermé comme l’esprit des disciples ? Est-ce que je pense comprendre qui est le Christ et ce qu’il enseigne mais en réalité tout cela me passe t’il au-dessus de la tête ? Mettons-nous à l’écoute des évangiles afin de comprendre la signification profonde de ses paroles.


Dialogue avec le Christ Seigneur, j’attendrai tranquillement ce Samedi Saint contemplant toutes les choses que tu as dites et enseignées. Je m’émerveillerai des mystères que nous célébrons ces jours-ci. Tu m’as donné la grâce pour vivre de ce côté de la Résurrection et ainsi je sais que le silence du Samedi Saint n’est pas un silence de désespoir mais plutôt un silence de grande espérance prête à éclater dans la joie de Pâques. Je me rends au tombeau avec les saintes femmes, non pas pour voir le corps d’un homme mort mais pour entendre les paroles des anges, " Il n’est pas ici, il est ressuscité".


Résolution J’essayerai de rester le plus possible en silence pendant la journée afin de me préparer intérieurement à la célébration de Pâques


Merci à Catholique.org

Chemin de croix



"La seule chose qui compte, c'est d'arriver à force d'amour et de pitié à entendre tous les râles de la Sainte Agonie, et puis d'aller attendre que la formidable clarté de la Résurrection se glisse entre les pierres du tombeau.

Cela, j'y suis arrivé et j'essaye furieusement de le faire comprendre aux autres par l'image.

Il faudrait que l'art soit une sorte de transfusion d'âme".


Extrait d'une lettre de JG Cornélius (1880/1963)

Septième station: "Jésus tombe une deuxième fois sur le chemin "(JG Cornélius)

dimanche 3 avril 2011

Béatification de Jean Paul II: un pèlerinage de la Miséricorde

Jean-Paul II voit dans la Miséricorde son héritage spirituel, comment comprendre cela ?



"Le pape Jean-Paul II, qui a connu de près les souffrances liées aux régimes totalitaires, à la déshumanisation, mais aussi les souffrances des malades, des personnes isolées, a écrit dans Mémoire et identité « La Miséricorde est la limite imposée au Mal ».


L'homme est appelé à vivre, comme lui-même l'a vécu, jusqu'au jour de sa mort, « une confiance éperdue dans la Miséricorde de Dieu ». Le pape Jean-Paul II s'est adressé aux hommes de toutes les cultures, il a rassemblé les jeunes pour les Journées Mondiales de la Jeunesse, car il sait que Dieu, dans son Amour infini, va inlassablement à la recherche de l'homme, de la femme, qui vivent happés par le tourbillon des sollicitations de toutes sortes, et souvent de manière individualiste, désirant aimer et être aimé et pourtant si souvent seuls... en situation d'échec. Il me semble que l'on peut comprendre (parmi d'autres aspects) que la Miséricorde est son héritage spirituel, à la lumière de la parabole « de l'enfant prodigue » qu'il a magnifiquement commentée dans son encyclique Dieu riche en Miséricorde.



Le Père attend son fils qui est parti au loin. Tant de personnes cherchent, sont en attente d'une intériorité, de spiritualité, mais, malheureusement, souvent sans Dieu. Le Père, lorsqu'il retrouve son fils, lui redonne toute sa dignité de fils et le rétablit dans la communion avec Lui. Jean-Paul II est un témoin crédible de la Miséricorde Divine qui va jusqu'au bout, il a pardonné non seulement à celui qui a tenté de l'assassiner, mais à tous ceux qui le dénigraient."



Qu'attendre de cet événement ? Et comment se préparer à la béatification ?



C'est un événement ecclésial de très grande portée et la foule immense de pèlerins qui vont se rendre à Rome comme la foule, lors de ses obsèques, est le témoignage éloquent de sa place dans le cœur des gens et au cœur de l'Eglise.Pour se préparer à cette béatification, je pense que la meilleure manière est, d'une part, de se familiariser, au moins un peu, avec ses enseignements sur la Miséricorde et d'essayer d'en vivre et, d'autre part, de le prier, même s'il faut, pour lui rendre un culte, attendre sa béatification.

(Mgr de Monléon pour Zenit. org)