vendredi 31 décembre 2010


"Que le Seigneur te bénisse et te garde !

Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,

qu'il se penche vers toi !

Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix !"

Livre des Nombres

dimanche 26 décembre 2010


"Encore tout rayonnant de la grâce de Noël, l’Église célèbre aujourd’hui la Sainte famille de
Jésus, Marie et Joseph. Le verbe de Dieu qui a pris chair de la vierge Marie ne s’est pas simplement servi de l’humanité, il l’a concrètement habitée, c’est-à-dire qu’il a pris le temps de pénétrer cette pâte humaine, il a pris le temps de vivre concrètement les relations humaines, comme un homme parmi les hommes.

À côté de cet apprentissage de l’amour à l’image même de la paternité de Dieu, la famille est aussi le lieu de l’apprentissage de la miséricorde.
Cette miséricorde est indissociable de l’appel à la perfection de l’amour en actes et en vérité. Car, s’il nous faut apprendre à aimer comme Dieu nous aime, nous ne le pouvons pas encore vraiment. En effet, les parents comme les enfants, chacun de nous, nous sommes bien imparfaits, nous ne savons pas aimer comme nous le voudrions. Nous sommes continuellement dans un travail de conversion et de réconciliation pour apprendre à donner le meilleur de nous-mêmes. Conversion pour mieux comprendre en quoi consiste l’amour véritable, et se connaître soi-même, réconciliation pour accueillir les limites et les faiblesses de chacun. Car en définitive la perfection de l’amour ici-bas consiste moins à réussir pour nous satisfaire, mais à vivre de cette miséricorde qui recouvre nos imperfections du voile de la tendresse.

C’est une manière de dire à l’autre qu’on l’aime pour lui-même, et non d’abord pour ce qu’il a fait et peut-être mal fait, que l’amour est un chemin à parcourir à 2 et non une obligation morale, une exigence à réaliser dès aujourd’hui.Faisant l’expérience de la nécessité de la miséricorde, la famille chrétienne éprouve alors le besoin de s’appuyer sur la grâce, sur la présence de l’Amour trinitaire pour y puiser la force et la lumière.

Car c’est dans cette grâce du sacrement du mariage que se déploient la fécondité de la famille et sa capacité à développer une relation d’amour. Par la qualité de l’amour développé dans la famille, la confiance instaurée au-delà de ce que nous pouvons comprendre des autres, par le pardon mutuel inlassable, nos relations humaines sont les matériaux dont Dieu se sert pour révéler sa miséricorde. Ainsi, selon le dessein de Dieu, la famille devient réellement une communauté de vie et d’amour comme une petite « église domestique » resplendissant des vertus évangéliques et de la bonne nouvelle de la miséricorde offerte en Jésus à tous les hommes"
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.

vendredi 24 décembre 2010

"Faire de tout homme un frère qui attend Jésus Christ et nous pourrons alors connaître sur son visage la trace de cette venue. Ce sera Noël"
Christian du Chergé


Joyeux Noël!

jeudi 16 décembre 2010

En Avent!


Si les illuminations de nos rues, les vœux échangés, les repas de fête nous permettent de retrouver entre nous des liens fraternels, le sens de Noël sera, pour une part approché : la fête se partage.

L’enjeu des ces semaines d’avant Noël est pour tant plus large. Un chant de nos célébrations le traduit bien :


Il est venu, Il est là, Il reviendra !


Il, c’est l’enfant de Bethléem, né voilà 2010 ans, Jésus. Pour nous, comme pour les générations des évangiles, il est Dieu

Dieu, qui ne joue pas (comme dans nombre de récits mythologiques) à se manifester en coccinelle ou en mésange… mais qui se risque à entrer dans notre condition humaine.

Jésus a donc eu dix jours, deux mois, un an puis huit ans, il a partagé un mode de vie simple mais solide …les experts parlent de sa période de « vie cachée » par différence avec sa vie publique de prédicateur de l’Evangile…


Nous avons ces semaines grand besoin de réfléchir :


/ Que signifie cette plongée de Dieu dans notre temps humain ?


/ Pourquoi aussi ce temps de vie obscure avant d’engager l’étonnante annonce de l’Evangile ?


Il est là, cette affirmation est profession de foi, une interprétation de chaque instant de vie … portés par sa « Présence ». En affirmant cela, je suis conforté par le témoignage des autres (chaque vie rayonne), la foi chrétienne ne peut se vivre qu’en communauté humaine.


Il reviendra ! L’espérance ne peut être vivante, dynamique, que si elle est fondée. C’est ce que je partage chaque jour avec des frères et des sœurs, une espérance qui ne peut par mourir, qui a une saveur d’éternel, de définitif…Quand nous verrons Jésus, dans sa vigueur de ressuscité, nous reconnaîtrons ce que nous vivons déjà de Lui ! Alors, oui, Joyeux Noël !



P. Pierre LEGRAND

mardi 14 décembre 2010

Prière de Miséricorde